Interface - Oua-Anou Diarra

Musique du monde / électroacoustique

Musique mandingue augmentée

Dim. 27 Mars 2022
Musée Dauphinois
Pas de réservation. Vente sur place le jour de l'événement
Tarif au choix (3€/6€/12€/20€)
Dans le cadre du Brunch musical #2 Musée Dauphinois
Pas de réservation. Vente sur place le jour de l'événement
Tarif au choix (3€/6€/12€/20€)
Dans le cadre du Brunch musical #2 Musée Dauphinois
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Dans ce solo, le musicien burkinabé Oua-Anou Diarra affirme son identité artistique et son héritage culturel Bwaba, tout en étant en phase avec sa génération. Aux côtés des instruments traditionnels dont il excelle, il explore à tout va et part notamment à la rencontre des pédales d'effets qui lui permettent de modeler sa propre musique et ajoutent une dynamique aussi déroutante que fascinante.

Né au Burkina Faso, dans une famille griotte (Anou, dans son dialecte originel), il a parcouru depuis lors de nombreux genres musicaux, avec un regard clairement contemporain. Musicien de son temps toujours en quête de nouvelles sonorités, tout autant que dépositaire d’une tradition musicale enracinée, il veut être un lien entre ses instruments ancestraux et la technologie moderne et se glisse dans chaque univers avec une aisance remarquable. En interaction perpétuelle avec l’un et l’autre, les machines deviennent complices et se confient, assure-t-il... 

Maniant avec virtuosité le tamani, un tambour d’aisselle à l’éloquence ensorcelante, il joue aussi avec brio du djéli n’goni, cet instrument à quatre, cinq, parfois six cordes qui se distingue du ukulélé  par ses sonorités brutes et métalliques, qui entrent en collision sensuelle avec le velours délicat des cordes. Son instrument de prédilection reste néanmoins la flûte guinéenne peule en roseau, dont il joue de manière très incarnée, avec des harmoniques, tout en chantant et parlant. 

Il s’affranchit des frontières musicales, permettant un croisement de genres et d’humeurs lointaines, affirmant ainsi une identité artistique bien à lui. 

Son ouverture d’esprit et son talent singulier le mènent à des collaborations artistiques aussi riches qu’inattendues comme depuis 2020 avec l’Orchestre Régional de Normandie et avec La Camera Delle Lacrime dans le programme Les Noces de Saba, où le public du Festival pourra aussi l'apprécier.

Oua-Anou Diarra Flûte, tamani, djéli n’goni 

 

Accueil CIMN - Détours de Babel avec le concours du Musée Dauphinois. Production Kona-Khéta.