Pour cet ultime volet d’un triptyque consacré au temps et à ses distorsions, la Compagnie Rassegna se confronte au répertoire du XVIIe siècle, en l’exposant à des traitements sonores actuels et des modalités d’interprétation issues des musiques traditionnelles, afin de révéler la dimension généralement refoulée du bruit, du réel, du son, dans sa dimension d’absolu inouï. Au sens littéral du terme : qui n’a jamais été ouï.
Confronter une guitare électrique à une viole de gambe, faire interpréter le lamento de Didon de Purcell par une chanteuse de Fado, scratcher et travailler en direct le grain d’un air de cour, deviennent dès lors autant d’occasions de faire entendre la matière qui constitue cette musique, dans toute son épaisseur.
Bruno Allary Direction artistique, voix, guitares
L.ATIPIK Platinage artistique
Nolwenn Le Guern Viole de gambe, guitare basse
Clémence Niclas Voix, flûtes à bec
Mélissa Zantman Voix, percussions
Jean-Michel Vivès Collaboration artistique et mise en espace
Drichos Création lumière
Frédéric Braye Ingénieur du son
Nacim Battou Aide à la mise en mouvement
Élèves du conservatoire d’Eybens
Co-accueil L’Odyssée / CIMN - Détours de Babel