Entre les terres - Jacky Molard / François Corneloup
Entre jazz et musiques traditionnelles
Tarif au choix (3€/6€/12€/20€)
Dans le cadre du Brunch musical #3 Musée Dauphinois
Horaires : 12h30 et 16h45 - Chapelle
Par nature, secouées de transformations, ouvertes et traversées d’influences, les musiques vivantes sont hybrides. C’est pourquoi Entre les terres cultive l’idée d’un ailleurs musical, territoire sonore de l’inouï qui, tout à la fois, trace ses contours dans l’instant et vibre des échos familiers et intemporels des musiques du monde ; un ailleurs aussi au contact persistant des sources et qui incarne toute la singularité première des voix en présence.
Entre les terres, c’est aussi l’éloge du végétal : le roseau des anches, l’ébène, qui compose le corps de la clarinette et les touches du violon et du violoncelle, le pernambouc dont on fait la baguette de l’archet, l’érable et le sycomore où sont découpés les fonds, tables et éclisses des instruments à cordes...
Et c'est encore la communion des diversités. Qu'on en juge : ancré dans le pays de Bretagne, le violoniste et compositeur Jacky Molard défriche les voies contemporaines d’une musique aux coutumes sans relâche renouvelées. François Corneloup, lui, arpente dès ses premières notes, les domaines de musiques improvisées aux styles éclectiques, dans une mise en jeu immédiate, au-delà de la fixité des canons esthétiques. Dans Entre les terres, les deux artistes ont choisi d’associer Catherine Delaunay, virtuose infrangible de la clarinette, ouverte aux multiples formes musicales, du pupitre chambriste à la musique contemporaine en passant par les musiques improvisées, et Vincent Courtois, explorateur hyperactif des paysages de la scène de création européenne, portant d’un projet à l’autre le chant ample et lyrique de son violoncelle.
Un tel ensemble ne peut aboutir qu'à une musique de chambre offerte à toutes les sensibilités !
François Corneloup Saxophone baryton
Jacky Molard Violon
Catherine Delaunay Clarinette
Vincent Courtois Violoncelle
Accueil CIMN - Détours de Babel avec le concours du Musée Dauphinois