Les rendez-vous de décembre 2021 !

Une famille afghane en exil qui fait survivre la tradition musicale de son pays au péril de sa vie, la clôture du festival Tympan dans l’Oeil avec le ciné-concert Chang, et la sortie de résidence du violoniste Clément Janinet qui part à la découvert du Soku... Une belle programmation pour terminer 2021 au Théâtre Sainte-Marie-d’en-Bas !

Vendredi 3 décembre - 20h
Ensemble Ibrahimi
Musique afghane en exil
Il a fui Kaboul en août dernier, échappant avec toute sa famille aux Talibans. Avec ses fils, musiciens comme lui depuis des générations, il sera à Grenoble pour un soir. Ustad Ibrahim Ibrahimi, maître de tablas et compositeur reconnu, a participé à des ensembles tant traditionnels que classiques ou modernes, accompagnant aux tablas de nombreux musiciens en Afghanistan, Iran, Inde, Azerbaïdjan, Turquie... Il travaillait jusqu’à récemment à la radiotélévision afghane et réside désormais à Paris,... en exil pour combien de temps ?

Samedi 4 décembre - 18h
Chang - Tympan dans l'oeil
Ciné-concert
Film muet de 1927, Chang a été réalisé par M.C. Cooper et B. Shoedsack après 3 ans de tournage en pleine jungle thaïlandaise. Il relate la vie de paysans habitant une cabane sur pilotis, entourés de bêtes sauvages. Dans cet état de nature où la violence aveugle voisine avec l’extrême fragilité et l’extrême douceur, surgit, au milieu du village, un bébé éléphant : Chang. La musique de percussions, l’emploi de la voix ou de bruitages exécutés à vue conservent la richesse et la fraîcheur du projet originel tout en abolissant les distances géographiques, historiques. On franchit alors une sorte de pont de lianes culturelles entre les sensibilités d’aujourd’hui et une certaine idée du paradis perdu d’hier.

Vendredi 10 décembre - 20h
Concert pur Soku - Clément Janinet
À la découverte d’un violon africain méconnu
Ce concerto a pour vocation de découvrir et mettre en valeur le Soku (violon traditionnel d’Afrique de l’Ouest), un instrument peu connu, parfois déconsidéré et en voie de disparition. Il cherche aussi à confronter les musiques Mandingues et Peuhl à l’expression et l’écriture des musiques de Jazz. À travers cette confrontation entre l’oral et l’écrit, il s’agit de trouver des ponts entre les deux genres. Le répertoire interprété donnera lieu à une exploration timbrale des instruments à corde dit « classiques » (violon ,violoncelle et contrebasse) et d’un de leur pendant d’Afrique de l’Ouest, le Soku.